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« Aujourd’hui, nous restituons ce cimetière à la collectivité, symbole d’un passé qui ne peut et ne doit pas être oublié. Un lieu sacré, un rempart de la mémoire pour rendre hommage à de jeunes hommes dont le sacrifice est devenu un des piliers sur lesquels nous avons construit notre nation. Il accueille plus de 57.000 militaires qui, pour notre liberté, ont sacrifié leur bien le plus précieux, la vie. Ce monument devra parler aux jeunes, leur apprendre l’importance de la mémoire et la valeur absolue de la paix, pour laquelle nos forces armées, véritable force de notre pays, travaillent chaque jour. Etre au service de l’Italie veut dire construire des ponts de dialogue et solidarité, pour que le sacrifice de ceux qui nous ont précédés ne soit pas vain. Un sacrifice qui, aujourd’hui, nous donne la force pour assumer, unis, les responsabilités de choix qui iront influencer l’histoire, à l’époque très difficile que nous vivons. Aujourd’hui, la présence d’un grand nombre de maires, qui ont voulu se réunir ici indépendamment du parti auquel ils appartiennent, est un message de cohésion important dont le pays a besoin ».
Ce sont les mots du ministre de la Défense Guido Crosetto à l’occasion de la cérémonie de réouverture du cimetière militaire d’Oslavia, restitué à la communauté après des travaux de restauration.
Des travaux qui ont touché en particulier la cloche « Chiara », le perron et les canons d’artillerie.
Après la coupure du ruban, la cérémonie s’est poursuivie avec la bénédiction de l’ordinaire militaire pour l’Italie, monseigneur Santo Marcianò.
L’évènement, qui s’est tenu en présence de la professeur Paola Del Din, médaille d’or de la valeur militaire, a réuni entre autres le maire de la ville de Gorizia, Rodolfo Ziberna, la préfète de Gorizia, Ester Pedullo, le chef d’état-major des armées, général Luciano Portolano, et d’autorités civiles, militaires et religieuses.
Le cimetière militaire, construit en 1938 sur le projet de l’architecte Ghino Venturi, accueille les dépouilles de plus de 57.000 militaires, dont 37.000 inconnus et 539 de nationalité austro-hongroise. Il accueille aussi treize héros décorés de la médaille d’or de la valeur militaire
Les cimetières militaires sont des endroits où on peut rendre hommage au sacrifice de ceux qui ont perdu la vie pour leur patrie. Les préserver et les valoriser veut dire perpétuer le sens de communauté et la gratitude envers ceux qui ont servi le pays avec dévouement et ont donné leur vie pour un idéal plus élevé. A cet égard, le rôle des forces armées est essentiel : elles ne sont pas seulement le rempart de la sécurité et de la défense, mais aussi les gardiennes de la mémoire historique et des valeurs nationales.
Après la cérémonie de réouverture du cimetière d’Oslavia, le ministre Crosetto s’est rendu au cimetière militaire de Redipuglia (GO).
Dans cet endroit sacré, il a rendu hommage à ceux qui y sont enterrés et qui ont sacrifié leur vie pour le pays et pour les valeurs qui nous unissent en tant que nation.
Au cours de la matinée, le ministre Crosetto s’est rendu à la mairie de Gorizia pour une visioconférence avec le commandant de la brigade Pozzuolo del Friuli, général de brigade Nicola Mandolesi, et les militaires déployés au Liban dans le cadre de la mission FINUL.
« Votre présence au Liban est essentielle pour la stabilité régionale. Vous êtes les protagonistes d’un chemin complexe que toute la communauté internationale est en train de parcourir, et contribuez chaque jour, avec professionnalisme et dévouement, au parcours de stabilisation. A vous, hommes et femmes de la brigade Pozzuolo del Friuli, mes plus sincères remerciements. Vous êtes des ambassadeurs de paix, garants de la sécurité, créateurs d’un avenir meilleur. Vous portez un uniforme qui signifie respect et attention envers les populations. Je suis sûr que vous réussirez à honorer votre tâche, en portant le Tricolore avec fierté et contribuant à consolider le prestige de l’Italie, depuis toujours en première ligne pour apporter son aide là où elle est nécessaire, aux populations qui souffrent l’horreur de la guerre. A vous, la reconnaissance et le soutien de la Défense et de l’Etat ».