Le ministre Crosetto à Bruxelles pour la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN

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« Aujourd’hui, aucun engagement n’a été pris, ce n’était ni le lieu ni l’enceinte appropriée pour discuter et décider. Evidemment, dans le scénario géopolitique actuel, l’OTAN base ses capacités de défense et dissuasion sur l’engagement de chaque pays. La force de l’Alliance naît de l’ensemble des capacités que chaque allié apporte. Nous devons d’abord assurer notre part de ces capacités et, en même temps, envisager un renforcement de notre sécurité grâce à un plan de sécurité nationale. C’est un objectif nécessaire qui dépasse la question de l’engagement sur 2%. D’ailleurs, comme je le dis depuis longtemps, 2% est un pourcentage que la plupart de nos alliés estiment insuffisant, ils investissent déjà beaucoup plus. Le prochain sommet de l’OTAN à La Haye sera peut-être l’occasion pour le secrétaire général de l’OTAN Rutte de proposer un nouveau pourcentage de dépense pour la défense, qui dépassera 3%. Nous tous savons que les Etats-Unis ont demandé de passer à 5%. Mais, à côté de ces chiffres, ce qui est sûr est que la sécurité de l’Europe et de chaque pays de l’Alliance est une responsabilité collective et, si on est dans une équipe, on ne peut pas penser de ne pas assumer ses responsabilités. Ceux qui pensent qu’il existe une autre possibilité feront mieux à dire clairement qu’ils veulent sortir de l’OTAN ».

C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto à Bruxelles pour la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN.

Hier, mercredi 12 février, le ministre Crosetto a rencontré le secrétaire à la Défense des Etats-Unis Pete Hegseth et ses homologues de France, Allemagne, Pologne et Royaume-Uni.