La sous-secrétaire Rauti au Forum mondial sur l'Arctique. « Rendez-vous à Rome en 2026 »
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« L'Italie joue un rôle actif dans l'Arctique, s'appuyant sur une tradition ancrée dans les explorations du pôle Nord menées par des pionniers tels que le duc des Abruzzes et Umberto Nobile. Elle se distingue aujourd'hui par ses activités de recherche scientifique et ses études polaires ».
C'est ce qu'a dit la sous-secrétaire à la Défense Isabella Rauti à Reykjavik, en Islande, lors de sa prise de parole à l’occasion de la séance plénière de clôture de l'Assemblée de l’Arctic Circle.
« La dernière partie du forum était consacrée au prochain rendez-vous de la communauté arctique internationale. Les 3 et 4 mars 2026, Rome accueillera, pour la première fois en Italie, une édition du Forum de l’Arctic Circle – Dialogue Polaire, un format organisé chaque année dans le monde entier depuis 2023 pour aborder les questions arctiques, autant géopolitiques que scientifiques, ainsi que pour analyser les zones de la planète couvertes de glaciers, les hautes montagnes et les océans polaires. Une occasion de discussion multidisciplinaire sur des zones de plus en plus stratégiques pour les équilibres globaux ».
Lors des travaux, la sous-secrétaire a annoncé que la Défense organisera sa première conférence nationale sur l'Arctique à Rome le 29 octobre.
L'événement, intitulé « La défense et le système pays face aux nouveaux défis de la concurrence globale », se tiendra au Centre de hautes études pour la Défense (CASD) de Rome. Les enjeux du Grand Nord seront abordés sous les angles scientifique, industriel, géopolitique et sécuritaire, compte tenu de leur impact sur la région arctique.
La sous-secrétaire Rauti, dans le cadre de la Défense, est responsable des environnements arctique, subarctique et antarctique. Elle a promu et organisé la conférence dans le but de « construire un parcours commun et une communauté d'objectifs en tant que système pays, car l'Arctique nous concerne et reflète les défis géopolitiques et stratégiques pour les équilibres mondiaux ».
Sachant qu'« il n'y a pas de recherche et développement, il n’y a pas de coopération, même en Arctique, sans un cadre commun de sécurité et de défense préventive » a-t-elle conclu.