La sous-secrétaire Rauti à l’Arctic Forum Dolomites 2025

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« L’Arctique est une région clé pour la sécurité globale. La fonte des glaces, effet du changement climatique, ouvre de nouvelles routes commerciales et rend possible l’extraction de ressources précieuses et de terres rares. Plusieurs acteurs sont intéressés et cela rend l’Arctique une nouvelle frontière où l’avenir géopolitique global est en jeu ».

 

C’est ce qu’a affirmé la sous-secrétaire d’Etat à la Défense Isabella Rauti, chargée de l’Arctique et de l’Antarctique, dans sa prise de parole à l’Arctic Forum Dolomites 2025, qui s’est tenu ce jeudi 13 mars au centre culturel Gustav Mahler de Dobbiaco (BZ) en présence du chef d’état-major de l’armée de Terre, général de corps d’armée Carmine Masiello, et de représentants italiens et étrangers du milieu de l’université, de la recherche et de l’industrie.

 

La conférence internationale a été organisée par la Défense dans le cadre de l’exercice Volpe Bianca 2025 qui se tient actuellement en Val Pusteria (Trentin - Haut-Adige). Cet exercice, mené par les troupes alpines, réunit plusieurs unités de l’armée de Terre et des représentants des armées de Terre de Roumanie et Pologne. Son but est d’utiliser les nouvelles technologies et de renforcer les capacités opérationnelles dans l’environnement arctique.

 

« L’Italie, pays observateur du Conseil de l’Arctique depuis 2013, peut trainer l’Union européenne, qui n’a pas ce statut, et la rendre plus centrale dans cette région. Notre pays vise à renforcer sa présence dans la zone pour ne pas être exclu d’un des matchs géopolitiques et économiques les plus importants de l’avenir ».

 

Dans ce contexte, la défense et la dissuasion jouent un rôle pivotal : « L’OTAN renforce les compétences opérationnelles des pays arctiques de l’Alliance pour consolider sa posture sur le flanc Nord et fournit également une contribution en matière de connaissance et formation adaptées à l’environnement polaire ».